Dans une conversation avec un malade d’Alzheimer, plusieurs règles de conduite s’imposent. Voici les cinq choses à ne jamais dire à une personne atteinte de cette maladie, que je développerai par la suite :
Ne lui dites pas qu'il a tort : pour permettre au malade d'Alzheimer de sauver la face, il vaut mieux ne pas le corriger s'il se trompe.
Ne pas le contredire : contredire une personne atteinte de démence n'est jamais la bonne idée. Cela peut le mettre en colère. La meilleure chose à faire est de simplement changer la discussion.
Ne pas lui demander s'il se souvient d’une personne ou d’un événement : lorsque l'on communique avec un malade d'Alzheimer, il est désirable de lui demander s'il se souvient d'une personne ou d'un événement. Il vaut mieux de lui rappeler.
Ne pas lui rappeler qu'un proche est décédé : il n'est pas rare qu'une personne atteinte d Alzheimer pense que son proche est vivant alors qu'il est décédé. Si quelqu'un l'informe que cette personne est morte, il pourrait ne pas le croire ou se fâcher. Il est d'autant plus inutile de l'en informer qu'il est à même d'oublier rapidement l'information et de penser à nouveau que le proche est vivant.
Ne pas évoquer de sujets qui pourraient l’opposer : il n'y a aucune raison d'évoquer un sujet si l'on sait qu'il va contrarier la personne. Si l'on n'est pas sur la même longueur d'ondes en politique, inutile d'en parler. C'est le meilleur moyen de déclencher une dispute, ce qui irait à l'encontre de la deuxième règle ci-dessus. Personne n'aura le dessus et le malade en ressentira colère et frustration.
