A la suite des déclarations de l'avocat et l'ex-porte-parole du Comité de défense de Chokri Belaïd, Faouzi Ben Mrad, sur l’implication de trois personnes venues d’Algérie dans l’assassinat de l’ancien chef du Parti des patriotes démocrates ; le porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères, Amar Belani, dénonce des « propos extravagants ».
Dans une déclaration au site électronique algérien (Tout Sur L'Algérie TSA), Amar Belani a ajouté « Je remarque que cet ex-porte-parole a rectifié lui-même ses propos et que ces derniers ont été récusés par la propre famille du défunt ».
« Nous refusons que l'Algérie fasse l'objet d'une quelconque opération de mystification ou de diversion à travers ce genre d'élucubrations irresponsables et nous restons résolument aux côtés du peuple tunisien frère que nous assurons de toute notre solidarité dans ses efforts pour faire triompher ses idéaux et ses aspirations », conclut M. Belani .
D'autre part, Faouzi Ben Mrad a accordé une interview au quotidien algérien "Echourouk", dans laquelle il a assuré que les assassins de Chokri Belaid sont bel et bien entrés du territoire algérien, mais que l'Etat et les services de sécurité algériens n'ont aucun rapport avec l'assassinat.
Faouzi Ben Mrad a affirmé qu'une partie tunisienne a fait appel aux 3 individus venus d’Algérie pour exécuter le plan de l’assassinat et que l'Algérie n'a pas intérêt à ce que la Tunisie sombre dans le chaos.
M. Ben Mrad a réaffirmé que la décision d'assassiner Chokri Belaid a été prise par une partie politique tunisienne et que si l'enquête est menée à bien, le commanditaire sera dévoilé.
Ben Mrad a souligné qu'il a encore des données à révéler, pas en sa qualité d’avocat mais en tant que citoyen et qu'il le fera par le biais des médias.
Source : africanmanager
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