L’alcool bloque une enzyme appelée LDH comme Lacticodéshydrogénase. En regardant ce nom de plus près vous découvrez l’action de cette petite usine chimique.
La LDH enlève un hydrogène à l’acide lactique. Souvenez-vous, l’acide lactique est cette substance qui envahit vos muscles lors des efforts intenses, provoque des brûlures et finit par bloquer la production d’énergie. En clair, l’alcool empêche l’élimination de cette « toxine » musculaire ! Les boissons alcoolisées sont à proscrire avant le sport !
Même après la compétition, il perturbe sérieusement la récupération en laissant le muscle baigner dans un milieu acide qui abîme les fibres musculaires. Ces dernières sont dénaturées à la manière des protéines du lait qui caillent dans le yaourt sous l’influence de l’acide lactique issu de la fermentation du lactose, le sucre du lait.
Les nuisances de l’alcool ne s’arrêtent pas là ! Il inhibe la production d’une hormone qui favorise la réabsorption de l’eau au niveau des reins.
Moralité, vous urinez beaucoup trop et vous déshydratez ! Si vous avez bu de l’alcool avant l’effort, les pertes urinaires s’ajoutent à votre transpiration et altèrent sérieusement vos performances. Après la compétition, si vous buvez une bière, l’eau présente dans cette boisson est inférieure à ce que votre rein va laisser échapper ; le bilan hydrique est négatif, votre récupération est altérée !
Prenez soin de votre santé !
Source : directinfo.webmanagercenter